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09
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01
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2025
Grazia - Le Grand Hotel Bellevue de Londres est une leçon de maximalisme chic
Dans son article"London's Grand Hotel Bellevue is a lesson in posh maximalism", Grazia présente le Grand Hotel Bellevue London.
Fusionnant les codes de l'aristocratie britannique et l'élégance du monde, le Grand Hotel Bellevue de Londres est la preuve que les hôtels sont des havres de paix pour le design.
LONDRES, ANGLETERRE - Il n'y a rien de tel que de rouler dans les rues de Londres, la tête sortant d'un taxi noir classique, et de regarder la longue file de maisons mitoyennes parfaitement blanches s'étirer devant vous pour vous donner l'impression d'être dans une comédie romantique. Peut-être parce que cette scène a été immortalisée au cinéma à d'innombrables reprises - Notting Hill, Le Journal de Bridget Jones, Love Actually, What A Girl Wants, Winning London, Sliding Doors... -, mais aussi parce qu'elle a été l'objet d'une attention toute particulière de la part du public.
Ces bribes sont toutefois aussi fugaces que les panoramiques que l'on aperçoit depuis la fenêtre de la voiture. Dans la banlieue centrale de Paddington, à deux pas de la gare animée, des canaux verdoyants et des contreforts de Hyde Park, une maison de conte de fées dans une rue sereine vous offre l'occasion de plonger plus profondément dans ces instantanés. Flanquée du verdoyant Norfolk Square Garden, cette rangée tranquille abrite une grande maison de ville victorienne. Son aspect extérieur est classique, majestueux et discret, mais son contenu offre une ambiance cultivée avec un mobilier somptueux et parfaitement sélectionné.
Le Grand Hôtel Bellevue est un lieu de retraite luxueux qui allie l'élégance d'antan et le luxe contemporain. Il s'étend sur cinq étages et compte soixante chambres. Les Anglais ont peut-être la réputation d'être "frazzled", mais rien n'est encombré ou confus dans cet espace. Au contraire, la propriété est une leçon de maximalisme chic et de création d'un milieu chaleureux pour les citadins. Cela est dû, du moins en partie, au fait que l'hôtel est le premier (et quatre étoiles) avant-poste de Lignée, une entreprise familiale française qui se consacre à l'hospitalité haut de gamme.
Cela est évident dès que l'on franchit les portes en bois noir et en verre. Tel le terrier d'Alice au pays des merveilles, le passage de la façade en pierre blanche vous transporte dans une escapade familiale agrémentée de touches vintage et d'une étude de caractère aristocratique. Les murs sont recouverts d'une riche terre cuite qui recouvre tout le rez-de-chaussée. C'est là que se trouve le hall d'entrée, qui reprend les codes d'un manoir britannique typique avec une touche européenne.
Une cheminée surmontée d'un miroir baroque est associée à un "canapé" traditionnel enveloppé d'un magnifique tissu en velours doré et d'un tapis ancien de Sultanabad, avec en toile de fond une boiserie moka brillante. Une bibliothèque personnalisée reprenant les mêmes conventions est garnie de bibelots de la marque de l'hôtel et de bocaux en verre contenant des sucettes, donnant à la pièce l'impression d'être une sorte de chocolaterie de Willy Wonka dirigée par Wes Anderson.
Mieux encore, ce n'est pas un inventeur fictif ou un auteur fantaisiste qui a concocté cet espace, mais le célèbre architecte parisien Fabrizio Casiraghi. Selon le concepteur, le récit de la résidence d'un couple imaginaire est devenu le point de départ des intérieurs du Grand Hôtel Bellevue. "Un aristocrate anglais et sa femme excentrique et globe-trotter prennent possession de la maison, qu'ils décorent en fusionnant leurs goûts et leur esthétique", a révélé la propriété.
La sensibilité jet-set de l'une des épouses est parfaitement illustrée par le bar de l'hôtel. Les points d'eau du hall d'entrée sont un creuset permanent de goûts et de cultures, l'esthétique de ceux qui entrent par la proverbiale porte tournante s'imprégnant à jamais dans le décor. Au Pondicherry Bar, ce sentiment est poussé encore plus loin. Conçu comme un salon réservé aux membres, ce lieu intime est doté d'une étagère à alcool garnie de miroirs et d'ampoules de style hollywoodien pour créer un espace théâtral ludique, semblable à la billetterie d'une salle de théâtre.
Les amateurs de luxe seront également séduits par la tapisserie brodée qui tapisse les murs. Créée par Emily Adams Bode Aujla, de la marque éponyme basée à New York et inspirée par le patrimoine, la riche étoffe représente des motifs d'Asie du Sud-Est, tels que des éléphants et des tigres, éparpillés sur le textile bleu marine comme des étoiles dans le ciel nocturne. Comme tout ce qui se trouve dans l'hôtel, ces panneaux sont ancrés dans la nostalgie et rassemblent le passé et l'avenir d'un simple fil conducteur.
Ailleurs, ce charme est-ouest s'étend à la carte des cocktails du bar. Dirigée par le mixologue Matteo Dessi, anciennement du Ned et du Charlotte Street Hotel, les boissons s'inspirent des saveurs indiennes, françaises et britanniques, ce qui en fait des boissons savourées dans le monde entier, tout en étant appréciées lors d'un apéritif après le travail, d'un apéritif avant le dîner ou d'un dernier verre sophistiqué.
Une maquette de voilier en bois, perchée dans la niche de la fenêtre du bar, illustre également la vision de l'hôtel en tant que point d'ancrage pour les voyages modernes.
De subtiles touches d'influences maritimes sont perceptibles dans tout l'hôtel, mais jamais plus évidentes que dans les chambres. Peut-être en raison de sa proximité avec la Petite Venise de Londres, l'ameublement s'inspire des cabines de bateaux avec de grands lits blancs et des meubles en bois sombre baignés de lumière comme le soleil se reflétant à la surface de l'eau.
Des moulures gothiques, des lampes interminables et une salle de bains carrelée pittoresque élèvent l'espace au-delà d'un lieu de repos, avec des tissus doux et luxuriants et des détails intelligents qui maximisent la petite taille de l'espace (voir : les coins de rangement intégrés).
Virginia Wolf a dit un jour que "marcher seul à Londres est le plus grand des repos". Nous sommes d'avis que ce repos peut être trouvé par une démarche bien moins laborieuse : s'enregistrer au Grand Hôtel Bellevue. Une propriété qui justifie pleinement son appellation, une escapade somptueuse au cœur de Londres n'est qu'à une courte distance en voiture.
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